Fraises et encore !

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Plus de 20 actions de protestation devant les supermarchés les 23 et 24 mars 2012

p1020131.jpgimg_20120323_141626.jpgQuelques réactions :

icon Le Courrier et TdG du 24 mars 2012 

icon Quotidien jurassien

icon Berner Zeitung 

 

icon tract 23 et 24 mars 2012  icon autoc fraises 52/40mm

André Klopfenstein dans la Soupe du 19 février 2012  

Les autocollants sont à disposition à La Plateforme, 5 chemin du Ruttet à 1196 Gland, tél. 022 362 69 88 ou 079 509 31 10

 

Violations des droits de l'Homme dans la récolte des fraises en Espagne
La FIDH vole au secours des immigrées marocaines

Dans un rapport intitulé "Main d'œuvre importée pour fraises exportées", la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) pointe du doigt l'exploitation des travailleuses saisonnières marocaines dans les plantations de fraise à Huelva.

icon rapport fraises FIDH

 

La Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) a dénoncé jeudi des "violations des droits de l'Homme" envers les travailleurs marocains dans la récolte des fraises à Huelva, dans le sud de l'Espagne, un des premiers pays producteurs au monde. Cette ville d'Andalousie, "où la fraise est cultivée de manière intensive, à destination de l'exportation vers les marchés européens, attire pendant plusieurs mois de l'année une abondante main d'œuvre temporaire (plus de 50.000 personnes), constituée majoritairement par des travailleurs immigrés", écrit la FIDH dans un rapport intitulé "Main d'œuvre importée pour fraises exportées". "Un secteur peu attractif" pour les Espagnols Alors que l'Espagne souffre d'un taux de chômage de 21,52%, un record parmi les pays industrialisés, la récolte des fraises reste "un secteur peu attractif pour les travailleurs", souligne la fédération, ce qui explique le recours aux étrangers. Pour cela "le gouvernement espagnol a adopté le système du recrutement (dans le pays) d'origine", en "embauchant dans leurs pays des milliers de personnes qui sont transportées et ensuite réparties entre les différentes plantations". Avant de signer, "les travailleurs s'engagent à retourner dans leur pays à la fin de leur contrat". Et comme la Pologne, la Bulgarie et la Roumanie, habituels viviers de recrutement, font désormais partie de l'Union européenne, ce qui leur permet la liberté de circulation, ce système "ne touche que les travailleurs marocains", note la FIDH. Un cadre juridique peu protecteur Ces derniers sont soigneusement choisis: "des femmes mariées et avec des enfants à charge", ce qui "doit théoriquement garantir qu'elles retournent dans leur pays" à la fin de la saison. Sur place, ces immigrées se retrouvent face à un "cadre juridique peu protecteur" dans lequel les jours non travaillés ne sont pas payés et la représentation syndicale de ces travailleurs est presque impossible. "Les jours non travaillés n'étant pas rémunérés, il n'existe pas de garantie de revenu minimal. Or les journées non travaillées sont de fait nombreuses, la récolte de la fraise étant soumise aux aléas climatiques, et la main d'œuvre présente sur place souvent très abondante par rapport aux besoins moyens pendant la saison. Par ailleurs, les règles de représentation syndicale empêchent tout type de représentation des saisonniers agricoles." Ce modèle de migration circulaire, poursuit la FIDH, entraîne des violations des droits de l'Homme. La FIDH demande donc au gouvernement espagnol d'accorder des permis de séjour permanents à ces travailleurs et d'améliorer leur protection, mais s'adresse aussi au gouvernement marocain en exigeant qu'il "mette fin aux critères de discrimination à l'embauche".

 

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